Description
Shut Up And Dance, le deuxième album de l’ONJ sous la direction de Daniel Yvinec, s’intéresse à la relation entre la musique et le mouvement. Le rythme y est exploré dans toutes ses nuances d’expression, parfois même là où on ne l’attend pas : une balle de ping-pong qui rebondit dans les cordes d’un piano, divers objets maltraités par des logiciels informatiques, des clés d’instruments, des tubes de PVC qui déploient des mélodies… Tout devient percussion, véritable trame d’une écriture mélodique puissante où se rencontrent les couleurs de la musique répétitive, la musique pygmée, la musique savante, la musique électronique, la transe des Gnawas, le swing de Duke Ellington.
Les compositions signées par le batteur américain John Hollenbeck évoquent également le foisonnement et la densité de l’écriture classique, en une série de dix pièces spécialement dédiées à chacun des musiciennes et musiciens de l’orchestre en fonction de leur personnalité et de leur langage. Bouleversant sans vergogne les fonctions instrumentales, les vents prennent le rôle moteur de la batterie, le piano préparé rejoint le camp des percussions… Tout gravite autour de l’idée de mouvement, le mouvement dans ces rythmes enivrants qui, pour mieux nous perdre, s’entrecroisent toujours et encore.
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Shut Up And Dance, the ONJ’s second album under the direction of Daniel Yvinec, focuses on the relationship between music and movement. Rhythm is explored in all its nuances of expression, sometimes even where we least expect it: a ping-pong ball bouncing in the strings of a piano, various objects mistreated by computer software, instrument keys, PVC tubes unfolding melodies… Everything becomes percussion, a powerful melodic framework where the colors of repetitive music, pygmy music, scholarly music, electronic music, the trance of the Gnawas and the swing of Duke Ellington meet.
Compositions by American drummer and composer John Hollenbeck also evoke the abundance and density of classical writing, in a series of ten pieces specially dedicated to each of the orchestra’s musicians according to their personality and language. Shamelessly overturning instrumental functions, the winds take over the driving role of the drums, the prepared piano joins the percussion camp… Everything revolves around the idea of movement, movement in these intoxicating rhythms which, the better to lose us, interweave again and again.